GENEVE VOLLEY – CAMP D’ETE 2016

Jeudi 25 août 2016

Toujours à propos du temps : Débutez par siffloter la « Marche du colonel Bogey » (on trouve tout cela sur Wikipédia) et vous aurez tout compris !

Maintenant dans les camps, ce qui est (süss)most important, c’est le contenu de l’assiette lors des repas. Jusque là, contrairement à nos résumés antérieurs, on n’avait pas trop parlé de gastronomie, mais il est temps réparer cet oubli et de dire quelques mots à ce sujet. Bon alors, résumons. Lundi : pâtes. Mardi : pommes de terre. Mercredi : rösti, purée. Jeudi : lentilles. Alors les paris sont ouverts pour le vendredi… Cela dit – on mange très bien cette année ! (i)Diot de Savoie ? Check ! Cordon bleu (-blanc-rouge) ? Check ! Rôti de porc (à relli) ? Check ! Cœur de filet de bœuf poêlé au beurre de moëlle, ravioles de Royan, côtes de bettes braisées au Gamaret ? No check ! Dommage… Cependant, chaque repas est accompagné par un plateau d’entrées et de desserts à choix, ainsi que du fromage. Celle qui ose dire que la nourriture n’était pas à son goût sera condamnée à son porridge matinal et à sa Bratwürst mit Sauerkraut pour l’éternité.

Mais que s’est-il donc bien passé en ce jeudi torride pour valoir une mention au livre de bord ? Tout d’abord, Mme Gruel et la descendance sont passés faire une visite de courtoisie. Toujours sympa de les revoir. Quant à lui, « El Presidente » est toujours là ! ce n’est pas encore Viva la revolucion ! Chaque année, il fait un jour de plus, il faut croire qu’il commence à aimer tout ce cirque ! Il finira bien par monter avec nous le lundi ! Bon, cette fois-ci, il avait une bonne raison : surveiller son rejeton, moniteur pour la première fois. Gasp, Tadaa da, tadaa da ! Le voilà passé du côté obscur de la Force ! Ce n’est d’ailleurs pas le seul, le camp se targuant cette années d’avoir deux jeunes moniteurs plein d’énergie pour la première fois, soit Anthony Ruffieux et Clara Porcarelli, on voit que la relève est assurée ! On les remercie grandement ! C’est également le premier camp pour Nicolas Walter, mais lui, on n’ose pas le qualifier de jeune…

Le matin, les survivantes de l’apocalypse émergent de leurs chambres et se dirigent après quelques ablutions en direction de la salle de repas. Vu leur état de fatigue accumulée, vous pouvez vous faire une idée de ce cortège en imaginant le défilé des zombies (voir « The Walking Dead ») marmonnant : « Cerveaux, cerveaux !!! » C’est vrai que parfois, on a l’impression que ces organes sont restés dans le vestiaire (voire à la maison…) !

Toujours est-il que toutes ces demoiselles ont quelque chose en commun. Nous vous laissons le plaisir et la joie de découvrir tout cela sur les illustrations suivantes. Bon, elles n’ont pas trouvé de méninges pour le petit déj, mais la confiture de groseille* ressemble beaucoup à de la matière cérébrale ! C’est reparti, les moteurs sont enfin chauds et les petits bolides se sont retrouvés pour une ultime séance d’essai de décrassage matinale. Celle-ci est donnée s’il vous plaît par le Maître du Monopoly (il a gagné toutes les parties du mercredi soir…), à savoir notre directeur technique Ludo Gruel avec la participation active des joueuses de la première équipe qui dirigent leurs groupes avec autorité et enthousiasme.

On relèvera que ces exercices devaient certainement être truqués, car c’est toujours le même groupe qui a gagné… normal, c’était le groupe d’eWINe. Du coup, ce sont les autres qui font des abdominaux – ce qui n’était pas forcément celles qui en avaient le plus besoin.

La journée a permis de poursuivre les ateliers de la veille, réparti en quatre groupes. Les thèmes du camp cette année sont bâtis sur le principe de la continuité dans l’action et la liaison entre les actions – et donc les domaines de ce second tour d’ateliers sont construits autour de cette question : comment assurer la continuité des actions en fonction des séquences ayant précédé et allant suivre (ah, on se répète ?). Sur ce thème et les spécialistes du domaine, nous allons vous proposer dans ces colonnes une traduction expliquée et commentée de la conférence magistrale de Maître Smashinzefas Magensivhenase, entraîneur national 12e dan de volleyball, donnée en avril 1924 au premier séminaire international des entraîneurs qui s’est déroulé dans la ville de Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch au Royaume Uni. Un instant : ah… on m’indique dans l’interphone que vous vous en fichez… c’est pas gentil… bon, tant pis, passons à autre chose et cela d’autant plus qu’il ne s’agit pas, pour une fois, d’une invention issue de nos cortex malades (on parle là du nom de la ville – z’avez qu’à le recopier dans Wikipedia…).

Donc, l’après-midi se déroule gemäss Planifikazion… du moins pour les jeunes, qui ont une fin de journée avancée pour disposer d’un moment de retour au calme plus conséquent, leur permettant soit de retourner aux deux sens du terme les commerces locaux ou de se noyer à la piscine.

Pendant ce temps… dans les sommets des arbres, une nouvelle espèce se développe, rendant les biologistes perplexes : il s’agit du volleyeur-grimpeur. Pour le moment, on n’a pu voir que de rares spécimens féminins, les spécimens masculins étant d’un autre genre, à savoir les volleyeur-grimpeur-coachs. Il s’agit visiblement d’une mutation génétique bizarre, sans doute due à un micro climat local dans la région lémanique. Les scientifiques ont remarqué que ces animaux passent d’arbre en arbre en poussant des cris, dont le sens n’a pas encore été véritablement identifié, et se déplacent à une vitesse faisant passer les paresseux pour des hyperactifs bourrés d’amphétamines. Une mission d’étude sponsorisée par l’UNESCO et financée par une société japonaise qui fabrique des articles de sport et des meubles pour une coopérative helvétique, dénommée Mikasa, sera lancée prochainement, annonce l’ONU sur son site internet afin de découvrir les secrets de l’existence de ces mystérieuses créatures.

Notre président a été très chanceux. En effet, idéalement situé sous les arbres, il a pu voir les évolutions magnifiques de ces drôles d’animaux – enfin du moins les femelles, car les deux spécimens masculins semblaient moins performants… particulièrement le plus âgé des deux.

Il a même réussi à en convaincre quelques unes de descendre de leur arbre pour venir jouer dans le club la saison prochaine, bravo !

Encore une nuit et l’arrivée est en vue, c’est la dernière ligne droite, le sprint final. Cependant avant que toutes nos braves participantes retrouvent leurs lits douillets, leurs doudous et leurs petits chéris et, probablement avec un peu moins d’enthousiasme, leurs horaires scolaires et leurs cartables, il y a encore quelques activités non volleyballistiques prévues au programme de ce dernier jour. Dernier épisode de cette saga : demain ! That’s all folks !

Salutations presque finales.

AY et JJvD

* Note du metteur en page sur le site : le mot groseille change visiblement de sens selon qu’on s’adresse à Ludo et Julie ou au reste du groupe. En effet, nos amis Shadocks appellent groseille un machin vert glauque et visqueux, tandis que pour nous, c’est petit et rouge… Donc on parle ici de la groseille helvétique…

Tresses

On vous propose de retrouver votre fille en reconnaissant ses tresses… avec nos salutations capillaires !

Groupe

La traditionnelle photo (de face cette fois) des participants !