Lundi 19 Août 2019

9:05 – Départ quelque peu chaotique depuis Henry-Dunant pour ce camp 2019 du Genève Volley. En effet, l’avenue Edmond-Vaucher est éventrée sur toute sa longueur depuis quelques semaines pour des travaux ! Du coup, plus une seule place de parking de disponible. Le car doit se tortiller pour arriver à se glisser sur le trottoir.

Casse-tête pour les parents de ces demoiselles qui s’apprêtent à partir pour vivre d’incroyables aventures. On voit de tout :

  1. Il y a ceux qui s’arrêtent au milieu de l’avenue pour que leur progéniture puisse terminer tranquillement son message sur son téléphone avant de prendre sa valise qui ressemble à une armoire normande. Derrière, la colonne s’allonge alors que retentit une symphonie en ré mineur de klaxons ;
  2. Il y a ceux qui ont lu l’avertissement que leur avait adressé le club et qui arrivent tranquillement en cheminant sur le trottoir et en observant avec un petit sourire les chauffeurs s’invectivant joyeusement ;
  3. Il y a ceux qui ralentissent à peine et propulsent leur gamine sur la chaussée en hurlant de plaisir pour ces quelques jours à venir de bonheur absolu sans leur lardon ;
  4. Il y a ceux qui font 5 fois le tour du quartier dans l’espoir de trouver une place inespérée.

10:45 – Plusieurs dizaines de kilomètres plus loin et bien plus tard, tout ce petit monde se retrouve à Hauteville-Lompnes. Encore ?! Quoiqu’en fait, on n’en n’est pas vraiment sûr. Le brouillard règne et s’accroche aux pans de forêts et aux reliefs, des bâtisses fantomatiques émergent parfois de la purée. C’est presque la quatrième dimension.

Quelle surprise ! On est bien au bon endroit mais pour la première fois depuis moultes années, il fait moche. Hé oui, de l’eau ! C’est un gros changement par rapport aux éditions précédentes. Bon, de toute façon, on va surtout passer la majorité de notre temps à l’intérieur. Et quand il fait chaud, c’est la canicule dans la salle…

12:15 – C’est l’heure du déjeuner. Euh… mais la caf est fermée ??? Que se passe-t-il ? Le cuisinier est perdu dans le brouillard ? En fait… non – ils ont mal lu notre commande et n’ont pas prévu de dîner. Ah on dit déjeuner ici ? Oui, mais déjeuner ou dîner… ça ne change rien… Georges, JJ et Claudine organisent des sandwiches sur le pouce.

13:15 – On monte les terrains et les filets et c’est parti ! Le thème du camp cette année est la précision, et le premier entraînement traite de la passe à deux mains.

On a retrouvé les ballons, c’est déjà ça de pris…

16:30 – Deuxième entraînement de la journée, dont le thème est la manchette. Là encore, les corps meurtris de ces chers petits êtres sont mis à rude épreuve… démonstration que l’été n’a pas été suffisamment mis à contribution pour maintenir un semblant de forme… ce qu’on savait, bien entendu, les entraîneurs savent toujours tout.

19:00 – c’est le repas et – oh miracle – il y a un plat chaud servi ! Le cuisinier a bien retrouvé le chemin de ses fourneaux et du coup, on a eu un repas chaud.

22:15 – c’est l’heure d’aller en chambre… mais il y a encore du bruit ?? Etonnant – non ?

Bon, ben – demain, c’est le début des plateaux de condition physique le matin, puis on revient au thème volleyball dès le milieu de la matinée – avec en prime un atelier caméra pour tenter de corriger les défauts. Ouf… il va y avoir du travail…

On vous laisse avec la pensée du jour : « Ne vous découragez pas, c’est souvent la dernière clé du trousseau qui ouvre la porte » (Paolo Coehlo).

Mardi 20 Août

Du début à la fin : Aqua, Wasser, Flotte, Oh ! Water ! Partout, partout en dehors de la salle et… aussi un peu dans la salle. Les entraînements de la journée se déroulent entre serpillières, seaux, linges éponges, bassines, pompes. C’est le déluge, la fin des temps, le Groenland a fondu et Donald ne pourra pas l’acheter !

Steps !

Qu’importe ! (cela signifie « Rien à f… », soit dit en passant à l’intention de ceux qui ont abandonné l’école plus tôt que nécessaire et auxquels les subtilités de la langue de Molière échappent aujourd’hui…), vu qu’on est à l’intérieur. On a juste changé les thèmes des séances prévues ! Du coup :

  • Combinaison d’attaques décalées avec variations des courses d’élan et désynchronisation des appels en fonction des trajectoires tendues provenant des postes arrières se transforme en : water-polo.
  • Organisation tactique du concept général de distribution orienté vers la déstabilisation de la réception et de la mise en place de l’orientation préparatoire en vue de la réalisation finale se transforme en : natation synchronisée.
  • Développement intégral des capacités de perception sensori-motrices dans un environnement faisant appel à la psychomotricité totale en lien avec l’espace d’intervention dans le concept spatio-temporel particulier à la circulation des flux d’informations et à la transmission des quotas informels relatifs à l’avance du score en relation avec la structure et le rythme des actions se transforme en : 200 mètres quatre nages.

Que celui qui a dit que ce camp, ce n’était pas du sérieux soit transformé en panneau de stationnement interdit pour l’éternité et qu’il soit condamné à errer tout seul au milieu du parking du Mont-Blanc, sans revoir la lumière du jour !

C’est à moi ! Non, à moi !!

Bon, pour mémoire pour celles (et ceux (il y en a eu !)) qui ont déjà eu l’occasion de participer au camp d’été du Genève Volley, le mardi est une grosse journée. Là, on retrouve différentes catégories :

  • Les ingénues qui sont là pour la première fois parce que leurs parents ne les apprécient pas beaucoup et qui ne savent pas encore dans quelle galère (à Pagos)* elles sont tombées ;
  • Les déséquilibrées qui sont là pour la deuxième fois parce que leurs parents ne les aiment pas beaucoup ;
  • Les malades mentales qui en sont à leur troisième participation voire plus et qui feraient bien de consulter un psychiatre parce que leurs parents les haïssent et que c’était soit le camp du Genève Volley, soit travailler tout l’été avec des cahiers de français et de mathématiques pour préparer la rentrée.

Toute cette agitation permet à ces charmantes jeunes filles de réaliser que leur petit corps frêle et gracile se compose de plus de 200 os et surtout de plus de 600 muscles qui peuvent faire mal :

  • Un peu…
  • Beaucoup…
  • Énormément et surtout…
  • Intensément !
Le mardi, c’est le premier jour de condition physique…

Le plus volumineux et le plus puissant est le grand fessier qui ne sert pas à enfoncer les canapés, mais qui permet l’extension de la cuisse. Et le plus petit, c’est le muscle stapédien, qui permet d’actionner l’étrier (dans ce cas, ce n’est pas pour monter sur un canasson !), un petit os situé dans l’oreille moyenne (C’était la rubrique cul-turelle, car tout ceci n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd). Il faudrait être aveugle pour ne pas y voir un jeu de mot qui vous a d’ailleurs laissé muet de stupeur.

Signalons encore pour donner de vraies informations que la journée de mardi a aussi permis de faire un premier atelier de vidéo, pour la correction des gestes. Demain c’est mercredi, la journée de demi-repos avec un après-midi consacré à d’autres activités à priori plus reposantes (quoiqu’avec notre expérience, les moniteurs-coaches-entraîneurs-enseignants-guides suprêmes-divinités qui gèrent le camp savent pertinemment que ce n’est pas toujours exact…)

On vous laisse avec la pensée du jour : « Le sel de l’existence est essentiellement dans le poivre qu’on y met. » (Alphonse Allais)

*blague pour initiés seulement, soit les moniteurs du camp, qui s’y reconnaîtront…  

« Gentes demoiselles, mais ce n’est pas comme cela qu’on érige un mur vaillant pour réduire nos valeureux adversaires, que diantre, fichtre ! »

Mercredi 21 Août

Scoop de dernière minute ! Scoop de dernière minute !

Chers lecteurs et joyeux contribuables ! Vous avez l’insigne honneur d’être les premiers de la galaxie volleyballistique à apprendre une incroyable nouvelle ! En effet, il s’avère que votre club préféré et si cher à votre cœur change de nom ! Le Genève Volley devient le Boléro Genf (rien à voir avec le Voléro Sempf). Grâce à un incroyable concours de circonstances et un brin de hasard, l’ex Genève Volley décroche la cagnotte !

Voici donc le projet de la nouvelle salle du Boléro Genf : 

Chère trésorière, inutile de faire une crise cardiaque et de t’inquiéter ! Plus de soucis, l’argent coule à flots maintenant (pour les détails concernant les problèmes d’humidité : relire le compte-rendu de hier). Quel spectacle ! Dinars, dollars, rials, ararys, couronnes, somonis, manats, yuan, francs, patacas, livres, pesos et autres monnaies tombent du ciel et le sol de la salle est maintenant recouvert d’une épaisse couche de billets. C’est l’automne avant l’heure !!! Mais quel est donc la source de cette corne d’abondance ?

Le jeu, simplement le jeu !!!

Quel jeu ? Le volleyball imaginez-vous ? Hé bien : non ! Car en ce qui concerne cette activité sportive, c’est définitivement l’échec total ! Rien à faire ! Malgré tous nos efforts démesurés et si incommensurablement proches de l’infini, il est clairement établi que le niveau de compétences acquis frôle le zéro absolu. Du coup, complètement désespérés, on est allé au Casino (pas celui qui, au moment où ces lignes sont rédigées, est pillé par les participantes du camp, notamment les rayons biscuiteries, bonbonnailles, boissons gazeuses et chips, qui ont été déclarés zone sinistrée par le gérant épuisé mais si joyeux en pensant au chiffre d’affaires de la journée) mais au Casino.

Oui, vous avez bien lu : Le Casino de Hauteville-Lompnes (celui où il faut une tenue correcte et une cravate). Hé là ! Bingo ! Les participantes du camp raflent la mise et cassent la baraque, elles font sauter la banque. Le trésor est à nous ! Voici donc les jeunes en pleine activité ! Fini le volleyball, place aux jeux … de hasard !

On va continuer par acheter un billet de l’Euromillion et on remportera sans aucun problème le gros lot, soit 1 chance sur 139 838 160 (Facile !). Autant continuer, d’ailleurs on vise ensuite de battre le plus grand jackpot de tous les temps de la loterie Powerball soit plus de 1,5 milliard de dollars.

C’est vrai que cela dépend quand même un peu du hasard, mais on a une solution plus simple et surtout plus rapide pour obtenir le même résultat. Pierre va tout simplement augmenter le prix des sandwichs de la buvette du club de cinq centimes. Ce qui représente environ un milliard de cornichons à mettre dans ces sandwichs. Si l’on considère qu’il y en a 2 par sandwichs, quel doit être le prix d’un sandwich ?

Question subsidiaire : Sachant que dans une boîte 4/4 de cornichons entiers mi-fins 60/79 HUGO REITZEL il y a entre 127 et 167 gros cornichons (hein M…. ?) et qui pèse 2,120 kg net égoutté, combien faudra-t-il de boîtes pour tous les sandwichs ?

En réalité, cette journée de mercredi marque un tournant dans le stage puisqu’elle est marquée par un après-midi consacré à une autre activité que celle de tenter désespérément de maîtriser un ballon diaboliquement fourbe et cruel. Cette année, elle a été consacrée aux jeux de sociétés pour apprendre à ces garnements à se tenir à carreau (on est déjà dans les jeux) .

Au bruit, le jeu qui a remporté tous les suffrages est « Time Bomb » – pas étonnant au vu du titre… Il y a eu des parties acharnées de jass, de Monopoly (à plusieurs), de Crassble, Sacrlbes, … Scrabble (47 points) et bien d’autres.

Hormis cela, le matin avait été marqué par un rude entraînement de condition physique (2e tour…) et un entraînement service-réception très disputé.

Et on vous laisse, bien entendu, avec la pensée du jour : « C’est marrant, il suffit de s’arranger pour que quelqu’un ne pige rien à ce que l’on dit et on obtient pratiquement tout ce qu’on veut ». (J.D. Salinger)

Jeudi 22 Août

Observez bien ces photos, on pourrait se croire dans Walking Dead saison 314 :

Un entraîneur au sommet de son art !

Allez ne paniquez pas, chers parents ! Ou alors, juste un petit peu ! Allez, on rigole ! Cessez de trembler de tous vos membres, cela n’a rien à voir ! La seule raison d’avoir peur et de frémir est que votre fille est bientôt de retour ! Finalement, il s’avère que l’origine de ces horribles images n’est pas un mystérieux virus échappé étrangement d’un laboratoire ultra secret caché au fin fond du Bugey ou de l’action du terrible rayon Zblork utilisé par des extraterrestres envahissants à tête de poulpe verdâtre ayant décidé d’éradiquer la race humaine de la troisième planète du système solaire afin de la coloniser !

Il s’avère donc que la raison de cette hécatombe est ailleurs, comme la vérité (selon Mulder et Scully).

On arrive pratiquement à la fin du séjour et on n’a pas encore traité complètement d’un sujet crucial. Celui de la nourriture. Bizarre ! Extrêmement bizarre ! D’habitude, à ce moment du camp, on s’est déjà étalé comme le beurre sur la tartine à ce sujet ! Eh bien, c’est le moment d’y revenir et de traiter de la gastronomie.

Enfin, peut-être pas ? En effet, ces images reflètent le résultat d’une consommation manifestement totalement excessive de biscuits, de bonbons, de boissons gazeuses, de chips et autres… (voir compte-rendu de la veille).

Cochon

Jeudi : c’est aussi le jour où débarque la première équipe du Genève Volley au quasi grand complet. Les activités du jour sont ainsi centrées sur l’équipe de LNA (entraînement sous la direction de Ludovic le Truel (c’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon), dit aussi Ludovic le Cruel), avec encadrement des différents groupes par les joueuses, tournoi avec ces mêmes joueuses et finalement observation d’un entraînement de niveau LNA – encore et toujours avec les mêmes, donc…).

LNA 2019 au camp d'été
Equipe Ligue Nationale A 2019-2020

Comme par hasard, tous les bobos sont oubliés, les éclopées revivent, l’activité cérébrale des épuisées grésille à nouveau, l’encéphalogramme n’est plus plat, et elles veulent toutes participer à ces séquences de jeu avec les « joueuses de l’équipe première » – oui, oui, les mêmes.

Camp d'été 2019
Volleyball camp d'été 2019
Entrainement camp d'été 2019
Camp d'été 2019 entraînement

Un moment fort de ces activités communes est le match entre la LNA et les all-stars du camp. On fait un peu moins les malignes et on en prend plein la gueule figure. On retourne penaudes refaire ses gammes pour l’avenir !

Le soir arrive, il est temps de prendre congé des idoles des jeunes… ce fut bref mais bon ! On termine la soirée à table et par l’habituelle soirée de détente entre jeunes – et aussi, celle entre moins jeunes !

Comme le veut désormais la tradition, on vous laisse avec la pensée du jour : « Prendre un coup de vieux, ça ne veut pas obligatoirement dire qu’on se fait taper dessus par un octogénaire. » (Philippe Geluck)

Vendredi 23 Août

Bon, on y est ! Le camp du Genève Volley est terminé ! fini ! closed ! chiuso ! Hé ben oui ! Ganz geschlossen ! Que cela signifie-t-il ? Ben voilà… dernier jour et pas eu le temps de dire ouf. Il faut dire qu’une semaine, c’est à la fois beaucoup et peu en même temps. Pas vraiment le temps de tout faire, mais assez de temps pour être fourbu, fichu…

Et cela signifie que l’hiver arrive, tout simplement. Ah, et Knie aussi, d’ailleurs. Enfin – pas d’ailleurs, de Suisse allemande seulement – bon, c’est vrai que c’est la 4e dimension pour certains…

Et quand le camp se termine, cela signifie aussi la fin des vacances scolaires pour la plupart des participantes. C’est la rentrée avec tout son cortège de joyeux évènements : les journées se font de plus en plus courtes, la température chute de manière drastique (il ne fait plus que 29°       ) tandis que les célèbres embouteillages genevois (on parle de bagnoles, pas de pinards) prennent l’ascenseur – surtout à l’avenue Edmond-Vaucher cette année ! Prévoyantes, les participantes vont donc anticiper l’Hiver en vue d’une prochaine hibernation en dormant comme des loirs pendant tout le week-end, se réveillant de temps à autre pour exiger en grommelant des trucs en prétextant avoir mal ici, là et là itou ! Et impossible de savoir ce qui s’est passé durant ce camp, les dires de ces trublionnes transformeraient un détecteur de vérité en presse orange zingué !

Certains sont des guerrières… brisées, cassées, râpées, déchirées – mais au taquet encore !

La soirée de la veille a été particulière et passionnante. Après une grosse journée jeudi, où les filles ont eu la possibilité de se mêler aux activités de la Ligue Nationale A, elles ont pu assister pendant une heure à un entraînement de la première équipe. Histoire de se rendre compte que finalement, même si le niveau de jeu est bien plus haut (littéralement, donc – plus loin du sol…), ce ne sont en fin de compte que des variantes de leurs exercices usuels.

Et la grande différence dont on espère qu’elles se rendent compte est le niveau d’engagement : c’est du 200% à tout instant – il n’existe pas de balle facile, il n’y a pas de moment de répit.

C’est d’ailleurs l’une des caractéristiques qui plaît souvent avec le volleyball : si on veut gagner, si on veut progresser – pas de miracle, c’est entraînement entraînement entraînement et c’est à fond en permanence. Et que l’on joue en U15 ou en LNA, on va faire à chaque pratique des passes, des manchettes de base… il n’y a pas d’autre solution pour faire entrer ces gestes dans les têtes et les corps.

On ne peut pas se permettre de jouer à la légère et de compter sur ses partenaires, ça nous reviendra très rapidement dessus. Mais enseigner ça… ce n’est pas le plus simple ! Il faut donc l’expliquer et le faire comprendre aux joueuses (comme aux joueurs d’ailleurs).

La journée comprenait donc le matin un essai concocté par notre présidentdirecteurgénéralenchefresponsable Jean-Jacques qui consistait à remplacer un parcours de condition physique par un engagement au moins aussi intense comprenant toutefois une partie ludique plus importante. Le dernier cours portait sur service-réception et a permis de voir à l’œuvre quelques manchettes… comment dire… acrobatiques ? involontaires ? défiant la gravité ? Vous l’aurez compris, c’est une fin en feu d’artifice.

Après un déjeuner saumonesque (c’est de circonstances – vendredi c’est poisson), retour une dernière fois sur le terrain, le temps d’un petit tournoi interne remporté par… euh… comment, personne n’a noté ? Bah, ce n’est pas grave, c’est comme à l’école des fans, tout le monde a gagné…

Ah mais c’est 14h40… le car est dans la cour… il est temps de se changer, laver, reprendre sa valise et hop ! C’est le départ pour la maison.

Au bout de la route, suspense… est-ce que les parents seront tous là pour récupérer leur marmaille ? Secrètement, les moniteurs espèrent toujours que l’un ou l’autre oublie, on a toujours besoin d’une petite main chez soi. Vaisselle, lessive, ménage, il y a tant à faire dans une maison ! Mais bon – comme d’habitude, ça ne se produit pas… ils sont tous là, plus ou moins contents, plus ou moins heureux de récupérer leur rejeton. Après tout, la plupart se sont payés une bonne semaine de bamba, personne pour espionner et tout poster sur les réseaux sociaux… dommage que ça s’arrête. D’autres ont souffert mille misères pendant une semaine (« mais pourquoi elle ne m’appelle paaaaaaas ??? Snif !!!!) et donc sont tout soulagés de retrouver la prunelle de leurs yeux.

C’est fait – Tout le monde est parti… elles ont recommencé à pourrir la vie de leurs géniteurs ! (Ahhh ! Si vous aviez su, qui c’est qui auraient un peu plus prudents il y a un peu plus d’une dizaine d’année ?). Il est 17h… il n’y a plus personne sur l’avenue Edmond-Vaucher – même le car est reparti… bon, ben… les moniteurs, on va aller ranger le matériel pour lundi ! Le camp 2019 fait partie de l’histoire… c’était le 11e – est-ce qu’il y aura un 12e ? Allez… sûrement !

Puisqu’on parle des parents : deux infos spécialement dédiées aux parents :

  • Ne vous mettez pas (Charles) martel en tête, vous ne se serez pas seuls ce weekend. Nous aussi, les entraîneurs, nous sommes passés à la pharmacie pour acheter des antidépresseurs, des vitamines, des remontants et de la tisane de queues de cerises pour calmer nos nerfs. Et puis des boîtes de Kleenex (qui n’est pas un sponsor du club !) pour essuyer nos larmes de désespoir.
  • Nous vous rappelons que sans ces comptes-rendus rédigés à point d’heure (ce qui explique un peu, avec le rosé sans doute, leur teneur quelque peu étrange) et dans le seul but de vous fournir une information de qualité digne du New York Times ou du Clairon de Triffouilly-la-Jolie, vous ne sauriez pas ce qui s’est passé durant cette semaine. En effet, s’il fallait compter sur votre enfant pour avoir des renseignements, vous pouvez toujours courir. Elle serait même capable de mentir effrontément en disant que le camp c’était super ! Preuve supplémentaire : l’un des entraîneurs a même été qualifié de « trop mignon », on est en plein délire !

Tout cela pour dire que nous n’attendons pas un petit merci de votre part mais, par contre, on prend la Visa ou la Mastercard, la carte Postfinance, même un chèque, voire du liquide…

Il est temps de faire un bilan du camp ! Le thème était la précision. Bon, on a au moins l’espoir que cela aurait permis à ces demoiselles de connaître un mot de vocabulaire de plus dans notre belle langue française. Pour le reste, ce sont leurs entraîneurs respectifs, lundi à la reprise, qui mesureront si cela a été positif ou pas. L’ambiance fut bonne et sympathique, ces demoiselles finalement pas si terribles que ça – bon, d’accord, on sait y faire pour les calmer : pompes, gainage, course à pied, abdos… Comme d’habitude, deux commerces locaux ont fait fortune avec notre passage, soit la pharmacie et le supermarché qui vend des bonbons.

On en profite pour remercier très vivement le staff du Centre 3S à Hauteville, malgré le renouvellement et de nombreux départs d’anciens que nous apprécions, ils sont tous sympas ! Merci à tous les encadrants qui ont rendu ce camp possible, avec l’accord du Comité du club et notre président Sébastien Ruffieux alias #elPresidente,

Ce sont donc Jean-Jacques #CortoMaltese, dit aussi le Colonel Moutarde, grand manitou des terrains, et ses acolytes : Marco #Polo, Virginia #Shakira, André #PaulAtréïdès, Eric #PasLaQuestionJaune, Loïc #HuckleberryFinn, Sebastien #BandesDessinéesContientDeuxMots, Denis #JorganiseDesTournois, Ludovic #coachloco et Georges #VerseVoirDuRosé, ainsi qu’à quelques compagnes accompagnantes de bonne compagnie, Claudine #EddyMerckxDesTalus et Maja #SudokuQueen. Également une pensée pour notre Pierre #DéjeunerDuLundi, Faby #JeTiensLaCaisse et Julien #RoiDesRéseaux.

Bravo aux esclaves de la semaine : Alexia, Anna, Athina, Barbara, Cali, Celia, Clara, Clémentine, Delia, Elena, Ella, Elisa, Eva, Inès (1 et 2), Isaline, Isidora, Jade, Jeanne, Joana (1 et 2), Justine, Kayla, Kelia, Laura, Laetitia, Lara, Lina, Marie (1 et 2), Melis, Nemesis, Sofia, Undral, Victoria et Zaya.

En fait, on met cette liste pour inciter les parents qui penseraient à renouveler leur progéniture à ne pas choisir des prénoms déjà utilisés dans le cadre de nos activités, c’est pour nous simplifier la vie, vous voyez, merci… car quand même, cette année, on a réussi à avoir deux joueuses avec le même prénom et le même nom de famille…

Et on termine ce reportage à peu près comme on l’avait commencé, avec la pensée du jour : « Le rire n’est jamais gratuit : l’homme donne à pleurer mais prête à rire. » (Pierre Desprogres).

PS : Si vous comprenez les hashtags, c’est que vous étiez au camp… et merci à vous chers lecteurs pour votre patience et votre attention !