GENEVE VOLLEY – CAMP D’ETE 2016

Mardi 23 août 2016

Parlons un peu du temps, pas celui qui passe mais celui qu’il fait !

Avez-vous remarqué que de nombreuses personnes connaissent le nom de nombreuses espèces animales, de champignons, de fleurs… Elles mémorisent ainsi des quantités invraisemblables de termes plus compliqués les uns que les autres, tandis qu’en ce qui concerne les nuages, c’est plus souvent les Thermopyles, ou encore Marignan ou Alesia (mais nous n’en parlerons pas !), voire la Bérézina ! Et pourtant, à la base, c’est plutôt relativement simple, c’est ainsi que :

Selon l’Atlas international des nuages, ceux-ci sont classés en 10 genres :

  • 3 genres «principaux» : Cirrus (nuages élevés), Stratus (nuages bas à développement horizontal) et Cumulus (nuages généralement bas à développement vertical) avec d’autres types dérivés ;
  • 3 genres intermédiaires des 3 précédents : Cirrostratus, Cirrocumulus et Stratocumulus
  • 4 genres dérivés des Cumulus et Stratus : Altocumulus et Altostratus pour les nuages dont la base est à plus de 2 km d’altitude, et de Cumulonimbus et Nimbostratus (à ne pas confondre avec Nostradamus…).

C‘est quand même plus simple que de connaître le nom des aptérygotes ou des borosilicates !

Bref, après ce très intéressant intermède culturel qui démontre que la pratique du volleyball est réalisable sans perte de connaissance, se pose la question de savoir pourquoi on parle des nuages dans cette introduction !

Tout simplement parce que nous n’en n’avons pas vu l’ombre d’un aujourd’hui et cela tout bonnement parce qu’il n’y en a eu aucun ! Quelle incroyable et magnifique journée ! Bien que de toute façon, on s’en tamponne le coquillard, vu qu’on a passé la journée à l’intérieur…

C’est du sérieux quand même, ce camp, faut pas croire, on n’est pas là pour rigoler. Quoique …

 

Mardi soir : on a terminé la première partie du plan quinquennal de la préparation de l’organisation préliminaire du début de l’entame de la planification initiale du démarrage de la mise en place du commencement du planning d’entraînement (abrégé usuellement entre nous comme le PQPOPDEPIDMPCPE).

Nous n’entrerons pas dans les considérations techniques afin de ne pas vous assommer avec des détails quelque peu nébuleux (même par une si belle journée) et qui de toute manière vous échapperaient, enfin à moins que vous ne soyez titulaires d’une médaille Fields ou diplômé du MIT, mais en gros, cela se passe de la manière suivante :

–     les joueuses du Genève Volley sont suivies avec attention afin de leur permettre de se perfectionner rapidement et de progresser de manière phénoménale afin d’atteindre des sommets inégalables.

–     les joueuses des autres clubs qui nous ont fait l’honneur et la joie de participer à ce camp 2016, ce dont nous les remercions (surtout pour leur cotisation), sont encore plus chouchoutées ! En effet, les entraîneurs sont derrière elles en permanence et font des efforts incroyables afin de leur apprendre des gestes faux et totalement contre-productifs ! Faudrait quand même pas exagérer, tout de même, elles vont jouer contre nous dans les mois à venir !!!

 

Grosse journée donc, les créatures sont complètement raplapla, lasses, fatiguées, carrément exténuées, elles n’en peuvent plus, nos athlètes en herbe (c’est une expression, donc – bien entendu, on sait bien qu’elles portent des tenues Chanel ou Victoria’s Secret sur les terrains. On vous a dit qu’on allait augmenter les cotisations, à ce sujet ?). Leurs petits corps chétifs et malingres sont le siège de douleurs nouvelles et totalement inconnues. Ces demoiselles découvrent ainsi que leurs corps graciles sont constitués d’environ 600 muscles (dont 570 striés) ce qui permet d’obtenir de nombreuses et chouettes courbatures en tous sens. Malgré cet état de délabrement physique qui leur  permettrait de s’inscrire sur la liste des monuments et chef-d’œuvres en péril, il y a un groupe d’irréductible helvètes qui trouve encore l’énergie de se rendre à la piscine pour effectuer des chorégraphies dignes d’Esther Williams, quelle santé ! Pour les entraîneurs, c’est également « Santé ! » à l’apéro car, de leur côté, ils sont également épuisés par l’utilisation intensive et quasi permanente de leurs petits et grands zygomatiques ! Sans parler de récupérer leur voix…

La journée a donc été rythmée par du volley, des pauses, du volet, des repas, des poses, du veau laid…

Demain (est un autre jour, on s’en doutait un peu…) et changement de programme : on s’entraîne vaguement, on accueille les joueuses de l’équipe première du Genève Volley et on verra se dérouler un tournoi qui fera passer celui des Jeux Olympiques pour miction de félidé*. La lutte va être terrible et sans pitié, qui seront les terminatrices ? Les prochaines robocops ?

D’ici là, il serait bon que tout ce petit peuple se repose, ce qui n’est pas le cas de toutes ! Il y a toujours les incorrigibles tchatcheuses qui se doivent de refaire le monde en discutaillant jusqu’à point d’heure, mais heureusement la patrouille veille pour mettre le holà à ces conférences nocturnes !

Hier, vous vous souviendrez, chers lecteurs attentifs et abonnés, que nous avons parlé des diverses surprises du camp, alors aujourd’hui, nous allons, à l’instar de Laurent Ruquier, parler des non-surprises.

  • Non-surprise n° 1 : ça fait deux jours que nous sommes là, et on a déjà eu deux fois du poisson. D’ici vendredi, ça devrait faire 4. On n’a pas osé demander au cuistot s’il était breton ou bordelais…
  • Non-surprise n° 2 : les moniteurs sont au moins aussi épuisés que les participants… faut dire que si les participants rajeunissent un peu chaque année, ce n’est pas le cas des moniteurs…
  • Non-surprise n° 3 : c’est toujours quand on est au camp qu’on a des problèmes administratifs au club à résoudre… qui se déroulent à Genève, bien sûr.
  • Non-surprise n° 4 : on n’a toujours pas perdu de matériel… une bonne habitude qu’on essaie de conserver, bien entendu, surtout au cours actuel du prix du ballon (de volley, donc, pas de blanc, qu’alliez-vous penser ?).

Bref – demain est un nouveau jour et bien entendu, on va faire mieux.

Salutations vespérales.

AY et JJvD

* : du pipi de minet, donc…