Bonjour à tous ! Les jours commencent à raccourcir et les affiches du cirque KNIE ont fait leur apparition dans nos rues ! Donc, c’est bientôt ….. la rentrée scolaire ! Choisir la bonne réponse :

a) Trop bien ! C’est cool !

b) Ca craint un max !

Par conséquent, cela signifie également que la prochaine rentrée volleyballistique est proche et que la saison 2013-2014 débute par le bien connu camp d’été du Genève Volley. Dans son genre, c’est également une forme de cirque avec ses dompteurs et ses fauves. Alors, voici donc la première chronique qui relate cette passionnante aventure humaine !!

Frissons sur la lande !!!

Tout avait mal commencé ! En effet, après une série ininterrompue de magnifiques journées, le lundi 19 août débutait sous de gris nuages annonciateurs de funestes présages.

Les encore joyeux participants du Genève Volley se retrouvaient réunis pour embarquer pour de lointains horizons et de nouvelles aventures sur le trottoir de l’avenue Edmond-Vaucher et attendaient avec émotion le fier navire qui devait les emmener sous de nouveaux cieux (on en reparlera ….. mais, pour l’instant : silence radio).

OK ! OK ! Malgré le réchauffement de la planète et la montée progressive des mers et océans, les vagues ne viennent pas encore lécher le trottoir devant la salle Henri-Dunant, mais cela ne saurait tarder ! Quoi que !

Toujours est-il qu’évidemment les chères têtes blondes, brunes, rousses et autres coloris capillaires sans oublier les grises (entraîneurs) attendaient l’autocar. On se salue, on se retrouve, on se fait des bisous, on papote et on discute et le temps passe …. De car, que nenni ! Du coup, la tension monte, le doute s’instille alors que l’alcool se distille (Rien à voir mais cela rime !) la panique s’installe devant la salle. Un grain de sable, que dis-je un roc perturbe l’organisation millimétrée de cette activité pharaonique, que peut-il bien se passer ?

Diverses hypothèses sont avancées concernant cet étrange et curieux mystère mystérieusement incompréhensible :

–     La date est-elle erronée ?

–     Le car s’est-il volatilisé ?

–     La réservation a-t-elle été oubliée ?

–     L’heure a-t-elle été modifiée ?

C’est la quatrième dimension, il ne manque plus que David Vincent et ses célèbres raccourcis !

Miss Fabiana Marple et Mister Hercule Young assisté de Mister Pierre Holmes mènent l’enquête  (A lire en écoutant la bande son du générique de la série Mission impossible). Les parents présents sont dans un état de délabrement moral total ! Devront-ils ramener leur prétendue perle de jade ou leur merveilleux et preux chevalier (plus prosaïquement : leur sale gosse) à la maison et annuler ce petit voyage prévu à la Barbade ? Le suspense est intenable ! On dirait « Le train sifflera trois fois » alors qu’on attend un autocar ! Bon, après moultes coups de fil sans fil (c’est la modernité qui veut cela), nos enquêteurs de la bande des trois (pour la bande des cinq, le titre était déjà pris !) parviennent à mettre la main sur un responsable de la compagnie dont je tairai le nom (On ne sait jamais, des fois qu’elle aurait l’idée farfelue de devenir sponsor du club !), celui-ci finit par trouver un chauffeur puis un car et c’est ainsi, au grand bonheur de tous, grands et petits, que les deux arrivent, et c’est le plus incroyable, en même temps devant le temple de nos exploits sportifs !

Bon, j’accélère un peu le tempo car à l’heure où j’écris ces quelques lignes, je peux vous assurer que la plupart des gens normalement constitués sont couchés et ont déjà eu au moins trois phases de sommeil profond. De plus, ces heures de nuit ne sont même pas mieux payées que celles de jour ! Rien, nada, pas un kopeck !

Bref ! Le voyage : R.A.S. Des champs, des arbres des vaches et personne n’a vomi !

Nous voilà sur place, pour les détails, je vous prie de compulser les archives du club ou de prendre contact avec l’administrateur de notre vénérable association qui, dit en passant, fêtera son trentième anniversaire dans quelques semaines (Venez nombreux : lampions, champions, cotillons à profusion !) en utilisant : aide@gevb.ch car nous sommes arrivés à Hauteville-Lompnes et cela n’est pas, et de loin  (en fait, pas si loin !) notre première visite. Il s’avère donc que le site et plus particulièrement le centre sportif ont déjà abondamment été décrits dans les comptes-rendus des années précédentes.

Fort heureusement, on arrive pratiquement pile-poil pour passer à table ! Ouf !

Pour les anciens lecteurs qui vont s’insurger en disant, c’est toujours le même bla-bla, Il n’y a rien qui a changé et cela ne parle que de bouffe, je répondrai ! Hé bien non, il y a de la nouveauté et pas des moindres ! Patience !

Bon, on est quand même là pour faire du volley, alors c’est ce qu’on fait pendant toute l’après-midi sous un soleil de plomb enfin dehors puisque nous sommes dans la salle. Soleil ?! ha, ha ? Donc, les nuages ont disparu ! Hé oui et cela a son importance mais nous en reparlerons un autre jour !

Tout ce petit monde finit la journée dans un état de fatigue de plus en plus grand, on voit bien tous ceux et toutes celles qui ont passé leurs vacances à se prélasser sur les plages en mangeant des glaces au lieu d’aller soulever de la fonte ! Honte à eux, ils seront courbaturés pour l’éternité !!! (Enfin, pas si longtemps, il y a remise de peine !)

On repasse par la case réfectoire pour le repas du …… (Trouvez une rime !) sans que la prime ne soit doublée et, hop, on monte dans la navette qui est à l’heure et on prend la route tandis que l’homme prend la mer pour se diriger vers notre hébergement durant ce stage.

Surprise, surprise ! Pour les habitués et les récidivistes, on prend une nouvelle direction et après quelques minutes de voyage nous voici, voilà devant une énorme bâtisse grise dont les fenêtres nous guettent et qui semble prête à nous engloutir. Nous sommes perdus loin de tout et surtout de rien, merci ! La preuve, il n’y pas de réseau ! (On va être tranquille, ricanement !!!). Bon, pour l’ambiance, je vous suggère un mix entre le manoir de « Psychose » et l’hôtel de « Shining ». Tout va bien encore alors que la nuit est tombée (C’est important, on en reparlera !!!) et que, dans la lande, la bête du Gévaudan hurle à l’unisson avec le chien des Baskerville ! Remarquez qu’on a de la peine à les entendre vu le boucan que font nos zèbres dans cette demeure en T. De sombres et interminables couloirs, des coins, des recoins (mais pas de canards). Nos héros, sous la conduite de Georges Gandalf sauront-ils vaincre toutes les épreuves de ce lieu digne des mines de la Moria ?

C’est sur cette brûlante question que se termine ce premier compte-rendu et j’espère, si tout va bien, pouvoir bientôt vous narrer la suite des péripéties des survivants !

NON ! Jack, lâche cette hache !!!

Salutations terrorisées.
JJvD