Quelques nouvelles du camp de volley 2015 du Genève Volley – tome 1 !

Une fois de plus sur la brèche ! Cet évènement fait maintenant partie des divers (et d’été) moments clés de l’année comme les internationaux de Roland-Garros, l’anniversaire de Tante Hildegarde (celle qui a de la moustache !), la Saint Glinglin, … . Du coup, contrairement aux années précédentes, ce n’est pas une foule en délire qui accueille la bétaillère, car cette année, le car est arrivé le premier à Henry-Dunant. Oui, oui, c’est possible… Donc, on a provoqué un vrai embouteillage sur l’avenue Edmond-Vaucher avec cônes oranges et tout le tintsoin. Il ne manquait plus qu’une déviation et quelques interdictions de circuler pour améliorer le trafic dans le quartier (allo, Monsieur Barthassat ? On a des idées pour vous…).

Soudain au milieu de la grisaille de ce lundi matin, une vision incroyable : revêtue de ses habits de lumière telle la toréadore, prête à en découdre avec sa tonne de steak pas encore haché dans l’arène, voilà qu’apparaît Julie dans une tenue fluo magnifiquement accordée avec les cônes du chauffeur du car. Le doute subsiste, souffre-t-elle d’un problème ophtalmologique ou a-t-elle perdu un stupide pari ? Enfin, merci pour le cours sur l’harmonie des couleurs !

C’est donc foule devant la salle (une fois n’est pas coutume…) – parents, enfants, sacs (on veut dire ceux qui servent à transporter – oui, enfin, vous avez pigé…), grands-parents, arrières-parents, parrains, oncles et tantes, cousins et cousines, nièces et neveux, tout le ban et l’arrière ban de la famille est là ! Bon, je m’emballe… Bref, quelques bisous, embrassades, recommandations plus tard, c’est le départ. Le bus s’éloigne sur la route poussiéreuse dans le lointain …

Sur le trottoir, la foule en délire s’agite ! Banderoles, drapeaux, feux d’artifices, ola, tout y passe car même si le car blanc disparaît au loin avec la prunelle de leurs yeux, la pépite, leur trésor adoré, l’amour de leur vie… on comprend quand même mieux la situation. Qui est-ce qui va avoir une petite semaine de farniente ?

En fait, pas d’inquiétude, il s’agit seulement de quelques gamins partant en camp, quelque part en basse campagne, aux confins du monde connu… et non, ce n’est pas en Suisse allemande comme on pourrait le croire !

Chers parents, veuillez avoir la gentillesse de bien vouloir remplir le questionnaire suivant rapidement et prendre les dispositions nécessaires :

(En fait, pour vous simplifier la vie, le document est déjà complété !)

x   : Je suis prêt à verser une somme démesurée pour que l’on me ramène mon enfant.

x   : Je suis prêt à verser une somme démesurée pour que l’on ne me ramène pas mon enfant.

Donc, plus tard, nous arrivons à Hauteville sans histoire ou presque ! A savoir que le minibus du club a été modernisé, et qu’il est maintenant parfaitement adapté à la pratique sportive. Il y a une petite fuite au niveau de l’isolation de la climatisation. Du coup, il possède au démarrage une douche interne, mais qui pour l’instant ne concerne que les deux premiers sièges. Bon, comme on n’a pas encore résolu la question de savoir qui a inventé l’eau chaude, c’est la douche froide ! Finalement, c’est sympa, ça rafraîchit l’atmosphère.

Sur place, c’est le moment de la prise des chambres, qui vaut un certain nombre de débats sur la répartition des jeunes et le choix des chambres qui portent le nom de lieux où se sont déroulés des Olympiades (« Je peux être dans la chambre Rome, je suis italienne ? » « Non ma chère, c’est la chambre des garçons… » « C’est où, Lake Placid, c’est comme Lake Parade ? » « Pas vraiment, c’est aux Etats-Unis, il y a eu les jeux olympiques d’hiver là-bas »… « Ah bon, hein c’est pas vrai… » « Si, Si… » – etc…). On passe aux consignes et au premier repas. Enfin du sérieux ! Saucisse et purée, avec légumes, oui madame, ces trucs que votre enfant ne mange jamais à la maison !!!

L’après-midi, les deux premiers cours de volley achèvent de démontrer que nous n’avions pas menti : c’est effectivement un camp de volley ! On court, on s’agite en tout sens, on sue, on transpire ! Vive le sport ! On a même quelques images pour le prouver, si jamais. Le soir arrivant, dernières consignes et repas du soir sous forme de spaghettis bolognaises. Maintenant, il y quelques jolis t’shirts blancs ou bleu ciel avec des jolis ronds rouges.

Dès lors, c’est le moment tant redouté des encadrants, des moniteurs, des animateurs, des entraîneurs, des coaches et des pions de tous pays : l’heure de l’extinction des feux ! Rien à voir avec la canicule, on parle de la fermeture des paupières, ce n’est pas gagné d’avance ! Finalement, on se dit que le plus simple serait peut-être le sabotage du WiFi et des réseaux téléphoniques mobiles du secteur accompagné de baillons et de fers aux pieds, cela ira plus vite…

Après cette première journée, on fait le bilan : on a, en principe, toujours tous les enfants, tous les moniteurs (c’est sûr !) et tous les véhicules. Même tous les ballons sont encore présents à l’appel, pourvu que ça dure.

À voir demain comment tout cela se sera passé !

À demain donc pour de nouvelles aventures des p’tits genevois dans l’hexagone !

jjvd/ay